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Clem | Blog
1 juillet 2008

Quand la réalité rejoint la fiction par Charlotte, l' invitée du blog

Comme je vous l'avais annoncé voici le billet de Charlotte qui malgré ces dernières semaines de classe a réussi à me faire parvenir son article entre conseils de classes et bulletins à remplir donc un grand merci à Charlotte pour cette contribution que voici :

Quand la réalité rejoint la fiction:

entrelesmurs

Second Degré

Au second degré : en prenant du recul par rapport à ce qui est dit.

10.b. Second degré : niveau de l’enseignement secondaire.

Le Petit Larousse

Merci à Sean Penn et à son équipe de critiques d’avoir mis en avant par une œuvre cinématographique le plus beau métier du monde et merci à Clément de m’avoir fait un peu de place pour traiter ce sujet qui me tient tant à cœur : l’éducation. J’ai lu le livre « Entre les murs » avec beaucoup d’intérêt. Pourtant, je m’interroge encore sur la manière dont le professeur de lettres François Bégaudeau s’adresse à ses élèves. Le livre navigue entre une salle de classe et une « salle des profs ». Oui, la réalité est là, on sent le désespoir et l’amertume de ces professeurs incompris qui travaillent dans des établissements difficiles, on est parfois poussés à bout, mais je tiens à souligner le désespoir dans lequel peuvent être ces jeunes de banlieue, sans pour autant le formuler. En classe, il faut savoir être ferme, mais à bon escient. Il faut aussi savoir être juste et je trouve injuste l’acharnement verbal du professeur. Rien ne l’empêche d’avoir de l’humour pour dire les choses mais il va souvent trop loin à mon sens. Je pense qu’il rejette son découragement sur ces ados, ils se sentent agressés et ne comprennent pas pourquoi leur professeur de français leur parle ainsi, je cite, « M’sieur, c’est trop charrier là ». Peut-être n’ai-je moi-même pas bien saisi où l’enseignant veut en venir mais ce qui est sûr, c’est que si je m’avise à parler à mes élèves ainsi, je leur déclare la guerre. Savoir leur parler avec douceur ne veut pas dire être faible. Les élèves nous provoquent souvent, si nous en faisons de même où sera la limite ? N’est-ce pas notre rôle d’essayer d’avoir « une main de fer dans un gant de velours » ?

Charlotte

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Commentaires
C
... et y'a cette énorme faute d'orthographe : "tant" à la place de "temps" je suis vraiment vraiment désolé mais bon c'est ça de taper vite etd e pas faire attention <br /> Bon j'arrête là car je n'ai AUCUNE excuse !
C
... mais moi je sais pas vmt si j'irai voir le film car j'ai l'impression que s'est surjoué dans la BA mais bon vous aurez ma critique en tant voulu ...
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